Quand les français déménagent, c’est toujours pour trouver mieux. Mais qu’est-ce que cela signifie ? S’ils ne transigent pas en termes de superficie pour que le bien immobilier corresponde à leurs besoins familiaux, ils ont également de nouvelles attentes : avoir un extérieur. Même une terrasse de 10m² peut faire le bonheur d’une famille, à condition de savoir l’aménager. Voici quelques idées...
Environs 20 % des informations disponibles sur internet manquent de crédibilité. Il est donc important que les informations soient évaluées pour en ressortir la fiabilité. Cette problématique est également la préoccupation des documentalistes. Dans un système décisionnel destiné à la conception d’une stratégie d’entreprise, il s’agit d’un processus indispensable avant les traitements. Comment qualifier efficacement une information ? Voici comment faire.
Effectuez l’identification et la qualification des informations
La première étape pour qualifier une information est de s’interroger sur l’identification et la qualification des sources d’information. S’il s’agit d’un site web par exemple, on s’intéressera à l’identité du propriétaire. Pour ce faire, il faut vérifier si le site concerné, sur lequel se trouve l’information, figure dans la mention légale en ligne. Si le site ne fait pas mention de son auteur ou de son éditeur, le processus est orienté vers l’utilisation du « WHO IS ». En effet, les possesseurs de domaine déclarent leur identité au cours d’un achat.
Grâce à l’interrogation des bases de données des différents organismes chargés de la gestion des domaines, ces informations sont facilement accessibles. Les noms et prénoms du propriétaire du domaine peuvent ainsi être facilement obtenus. Si le propriétaire est connu, la suite de l’évaluation revient à prendre les renseignements sur les activités de ce dernier, ses références, etc.
Établissez progressivement une échelle d’autorité
L’établissement de l’échelle d’autorité est la seconde étape du processus. Elle se fera suivant un indicateur synthétique construit sur des éléments quantitatifs. Cet indicateur doit être ordinal et non cardinal. Les différents auteurs et les sources peuvent ainsi être classés suivant un critère d’autorité bien défini en fonction d’une thématique.
Grâce au progrès actuel, quelques heures de développement informatique sont suffisantes pour réaliser l’automatisation de la mise à jour des critères. On peut citer entre autres le PR d’une page, le nombre de liens entrants, les abonnées twittées ou Feedburner. En travaillant sur plusieurs sources, l’historisation des indicateurs et leur mise en place permettent d’identifier les leaders d’opinion.
De plus, grâce à la collecte des éléments quantitatifs, il est possible d’avoir une meilleure vue sur l’autorité de la source en question. Le processus se fera tout en se démarquant de toutes les notions subjectives comme « expert » « gourou » ou encore « leader d’opinion ».
Recoupez les informations
Le pourcentage de fiabilité d’une information est plus élevé lorsque cette dernière est diffusée par plusieurs sources. La simplicité de rediffusion et la généralisation de l’information numérique permettent de transformer l’identification de la source originale en jeu de piste.
Lors de la transmission de l’information, il doit être précisé si un doute relatif à son exactitude survient. Cela permet aux destinataires de prendre réellement conscience des risques potentiels concernant l’information. Un dispositif de veille peut être utilisé ici pour qualifier les sources d’information. En accordant plus de crédit aux sources d’autorités, les métadonnées liées à l’éditeur permettent de piloter plus facilement le dispositif de veille.
En cas de doute sur la fiabilité d’une information, un éclairage est apporté par la qualification sur les bases objectives et quantitatives. Cela permet de crédibiliser un média ou l’auteur qui l’a diffusé. Toutefois, l’ensemble des éléments quantitatifs ne doit en aucun cas remplacer le contrôle de l’exactitude d’une information surtout si celle-ci est considérée comme critique.